vih Jacques Chirac, président déterminé face au VIH/sida

Le Président Jacques Chirac a été un président engagé dans la lutte contre le VIH/sida. Sidaction salue son implication.

« Je remercierai toujours Jacques Chirac car il a été investi très tôt. Personne ne parlait du sida à l’époque, Jacques Chirac, oui » a déclaré, émue, Line Renaud, vice-président de Sidaction.

« Les combats de Jacques Chirac contre le sida ont marqué l’histoire de notre lutte tant au niveau national qu’international. Je me souviens avoir longuement parlé de l’épidémie de VIH en Afrique avec lui et de la situation sanitaire des pays pauvres à laquelle il était très sensible » a réagi le Professeur Françoise Barré-Sinoussi, présidente de Sidaction.

Sur le plan politique, c’est sur le front de l’accès aux traitements que le Président Chirac se mobilise. En 1997,  lors de la conférence d’Abidjan (Côte d’Ivoire)[1], il annonce la création d’un Fonds de solidarité thérapeutique international (FSTI).

 « La parole dont je suis porteur se veut celle d’une France qui ne peut rester silencieuse devant le cataclysme humain que l’épidémie du sida est en train de provoquer [.]  Comment pourrions-nous continuer à invoquer les droits de l’homme et la dignité humaine dans les enceintes internationales si, dans le même temps, à l’abri des meilleures raisons, nous acceptions que des millions de malades restent privés pour toujours des thérapies les plus efficaces ? » s’était-il exprimé.

Ce FSTI servira de tremplin pour la création en 2002 du Fonds mondial des Nations unies de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. En 2003, Jacques Chirac annonce le triplement de la contribution française au Fonds mondial, la faisant passer de 50 à 150 millions d’euros par an.

En 2006, le président Chirac annonce un doublement de la contribution française au Fonds mondial, la faisant passer à 300 millions d’euros. En 2006, la taxe « Chirac » sur les billets d’avion entre en vigueur. Elle constitue une des principales sources de financement d’Unitaid, organisation qui se bat pour l’accès aux traitements.

 « C’est grâce à son intervention directe que Sidaction a pu développer des programmes avec l’éducation nationale. Son soutien nous a été précieux pour relancer le Sidaction sur les chaînes de télévisions au début des années 2000 – sans lui, ce ne serait pas arrivé » ajoute Florence Thune, directrice générale de Sidaction.



[1] 10e Conférence sur le sida et les IST en Afrique (Icasa).

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