« Les interventions de réduction des risques de transmission du VIH pour les travailleuses du sexe ou les usagers de drogue sont efficaces et cela a été démontré scientifiquement par des experts en santé publique, explique le lieutenant-colonel Lam Tien Dung de l’Académie de la Police du Peuple du Viêt-Nam.
Nous pensions que ces personnes étaient des « cibles », mais nous les voyons maintenant comme des partenaires. En travaillant avec des spécialistes du VIH pour mettre en place de bonnes pratiques de police reposant sur la santé publique et les droits humains, nous pouvons contribuer au contrôle de l’épidémie parmi ces groupes et en population générale. »
Les policiers se posent donc en acteurs de la lutte contre le sida dans certains pays.
Des responsables des forces de police du Kenya, du Ghana, du Viêt-Nam ou encore d’Inde participent à la conférence AIDS 2014 et ont expliqué lors d’une session organisée le 21 juillet tout l’intérêt de leur implication. Dans ces pays, les interventions de réduction des risques pour les usagers de drogue ou les personnes qui se prostituent étaient régulièrement mises à mal par le harcèlement et les arrestations opérées par les forces de police.
Il fallait donc convaincre ces policiers de changer leurs pratiques. C’est chose faite. L’Open Society Foundation a mis en place un programme de formation et d’engagement des policiers (près de 10 000 ont signé un engagement formel).
Des responsables des forces de police du Kenya, du Ghana, du Viêt-Nam ou encore d’Inde participent à la conférence AIDS 2014 et ont expliqué lors d’une session organisée le 21 juillet tout l’intérêt de leur implication. Dans ces pays, les interventions de réduction des risques pour les usagers de drogue ou les personnes qui se prostituent étaient régulièrement mises à mal par le harcèlement et les arrestations opérées par les forces de police.
Il fallait donc convaincre ces policiers de changer leurs pratiques. C’est chose faite. L’Open Society Foundation a mis en place un programme de formation et d’engagement des policiers (près de 10 000 ont signé un engagement formel).
Et les résultats, qui ontété présentés à Melbourne, sont convaincants. (http://www.opensocietyfoundations.org/reports/protect-and-serve)