« 90 % des personnes vivant avec le VIH dépistées, 90 % des personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral et parmi ces dernières 90 % avec une charge virale indétectable ».
Ce sont les nouveaux objectifs à atteindre pour 2020.
«Grâce aux avancées des vingt dernières années, c’est le moment ou jamais de rendre le traitement accessible à tous», a souligné le ministre adjoint de la Santé du Brésil. «Pour y parvenir, il ne suffira pas de suivre les moyennes par pays, mais plutôt les résultats de chaque site de dépistage, de traitement et de suivi, afin d’adapter les mesures nécessaires, a précisé Mark Dybul, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
De plus, il faudra se concentrer sur les populations les plus exposées pour endiguer les nouvelles infections : jeunes femmes africaines et homosexuels des pays riches.»
Le ministre de la Santé sud-africain, Aaron Motsoaledi, a détaillé les mesures ambitieuses qu’il prévoit de mettre en place dans son pays, sur la bonne voie depuis trois ans, pour atteindre ces objectifs. Le responsable a conclu : «Même si ces mesures sont couteuses, je ne peux pas me permettre de ne rien faire». Le prix de l’inaction serait, sur tous les plans, bien plus élevé, pour les populations comme pour les gouvernements.