En venant à la conférence AIDS 2014, beaucoup seront surpris d’entendre les discours commencer par un rappel respectueux vis-à-vis des premiers habitants de l’Australie.
C’est en effet sur leur sol que vivent aujourd’hui les Australiens. A partir de la colonisation de l’Australie, ces peuples autochtones ont connu différents fléaux qui ont considérablement réduit leur population.
Aujourd’hui, même si leurs droits en tant que citoyens sont reconnus, ils souffrent d’une inégalité frappante : alors qu’ils représentent 3 % de la population australienne, la population carcérale compte par exemple 22 % d’Aborigènes.
Leur espérance de vie est également de 17 ans plus faible que celles des autres Australiens.
Les peuples aborigènes ne sont par contre pas significativement plus affectés par l’épidémie de VIH que le reste de la population d’une manière générale.
Toutefois, il est frappant de voir que 16 % des infections à VIH sont attribuables à l’usage de drogues chez les peuples aborigènes et que les femmes de ce groupe sont plus durement frappées par l’épidémie que les autres Australiennes.
Leur espérance de vie est également de 17 ans plus faible que celles des autres Australiens.
Les peuples aborigènes ne sont par contre pas significativement plus affectés par l’épidémie de VIH que le reste de la population d’une manière générale.
Toutefois, il est frappant de voir que 16 % des infections à VIH sont attribuables à l’usage de drogues chez les peuples aborigènes et que les femmes de ce groupe sont plus durement frappées par l’épidémie que les autres Australiennes.