rester discret ?
Quittez l'article
La fellation non protégée comporte des risques, que tu sois la personne sucée ou celle qui suce.
fellation & VIH : un risque minime ?
Faire une fellation à une personne séropositive au VIH peut comporter un faible risque de transmission du virus si celle-ci a été récemment contaminée ou si elle présente des ulcères sur les organes génitaux.
Un risque peut également exister si la personne qui pratique la fellation souffre d’ulcères ou d’aphtes dans la bouche.
Attention, en revanche, lors de la pratique de la fellation le risque de contamination est plus important pour d’autres IST comme la syphilis, la gonorrhée, la chlamydia.
Que dit la littérature scientifique ?
Les différentes études scientifiques menées sur le sujet révèlent que le risque d’infection par le VIH lors d’un rapport oral réceptif non protégé est très faible. Les résultats rappellent cependant que certains facteurs peuvent favoriser la transmission en particulier la présence d’autres IST (herpès, gonorrhée, syphilis…)
Un article scientifique de l’université de Lisbonne indique que la transmission des IST peut se produire lors de contacts sexuels non protégés, par l’échange de fluides corporels. Les muqueuses empêchent généralement l’infection par des micro-organismes pathogènes tels que ceux qui causent ces infections. Cependant, si les muqueuses de la bouche, du vagin ou des tissus périanal se déchirent ou s’ulcèrent, la transmission des IST est facilitée. L’étude précise que le risque de transmission du VIH par fellation est « faible ».
Le Stanford Health Care (SHC), de son côté, rappelle que les études existantes ne portent que sur un petit nombre de personnes suivies sur de courtes périodes et bien que le risque de contracter le VIH lors d’une fellation est faible, il n’est pas nul.