FINANCEMENT
Porteur du projet : Maria Bernarda REQUENA
Responsable Scientifique : Karine LACOMBE
Laboratoire : INSERM UMRS 1136 - Institut Pierre Louis d'Epidémiologie et de Santé Publique - Paris - Ile-de-France
Montant : 102 000 € - Durée : 36 mois
RESUME
La maladie du foie a longtemps été l’une des premières causes de décès chez les personnes vivant avec le VIH, en partie à cause du nombre important de patients co-infectés par le virus de l’hépatite C (VHC) et de l'absence de traitement efficace. De nouveaux traitements contre l’ hépatite C ont vu le jour en 2014 et ont permis la guérison de l’infection dans plus de 95% des cas.
Le devenir clinique de ces patients infectés par le VIH et guéris de l’hépatite C n’a pourtant pas été étudié de manière approfondie. Il est notamment nécessaire de savoir si le fait d’avoir guéri du VHC permet d’atteindre la même espérance de vie et la même qualité de vie que les patients infectés seulement avec le VIH.
Certaines études ont suggéré qu’il y aurait certaines conditions de vulnérabilité qui pourraient empêcher d'atteindre cet objectif. La finalité de ce projet de thèse est de savoir si, chez les patients co-infectés par le VIH et guéris du VHC, les politiques de santé (en termes d’accès aux soins/prévention) et certaines caractéristiques sociales et comportementales (par exemple précarité, consommation d’alcool, drogues, séjour en milieu carcéral) augmentent le risque de décès et d’avoir des maladies qui diminuent leur qualité de vie, malgré la guérison de l’infection par le VHC. Une meilleure connaissance des facteurs influençant l'état de santé de ces patients permettra de mieux adapter les politiques de prévention des complications cliniques potentielles dans cette population vulnérable.