Une étude sur un modèle animal a révélé qu’un traitement initié dans les quatre semaines suivant l’infection permettait de contrôler le virus à long terme.
Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CEA, de l’Inserm, d’Université Paris Cité et de l’Université Paris-Saclay, en collaboration avec l’Institut Cochin, ont identifié une fenêtre d’opportunité pour favoriser la rémission de l’infection par le VIH [i, ii].
Une étude sur un modèle animal a révélé qu’un traitement initié dans les quatre semaines suivant l’infection permettait de contrôler le virus à long terme après l’arrêt d’un traitement antirétroviral suivi pendant deux ans.
Cette approche a montré une association significative entre un traitement précoce et un contrôle efficace du virus après l’interruption du traitement. De plus, le traitement précoce a favorisé le développement de cellules immunitaires mémoire antivirales, renforçant ainsi la réponse immune. Ces résultats soulignent l’importance du dépistage précoce et de la prise en charge rapide des personnes atteintes du VIH.
Les patients qui arrivent à suspendre leur traitement en gardant le virus à un niveau indétectable sont appelés « contrôleurs post-traitement ». En France, ils sont suivis au sein de la cohorte VISCONTI qui avait pointé en 2013 l’importance du traitement précoce dans ce phénomène ce que vient démontrer une récente étude.
[i] https://presse.inserm.fr/vih-le-traitement-precoce-cle-de-la-remission/67982/
[ii] https://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/vih-traitement-precoce-cle-remission