Deux nouvelles études en faveur de l’anneau vaginal

L’utilisation systématique d’un anneau vaginal libérant un antirétroviral, la dapivirine, diminue significativement le risque d’infection par le VIH chez les femmes. C’est ce qu’ont confirmé deux nouvelles études présentées en mars dernier. Développé par l’organisation internationale Partnership for Microbicides (IPM), cet anneau vaginal avait déjà été évalué lors des essais Aspire et Ring Study. Présentés en 2016, ces travaux avaient conclu à, respectivement, une réduction du taux d’infection de 27 % et 31 %.

Les deux nouvelles études montrent une diminution encore plus importante de ce risque. Nommé Hope, le premier essai a porté sur 1 299 femmes vivant au Malawi, en Afrique du Sud, en Ouganda et au Zimbabwe. Après douze mois d’utilisation de l’anneau vaginal, le taux de nouvelles infections par le VIH était de 1,9 femme pour 100 participantes dans une année donnée. Les chercheurs ont calculé que ce taux aurait été de 4,1 si l’anneau n’avait pas été utilisé. Le dispositif a donc permis une diminution du risque de 53,6 %. Baptisé Dream et mené auprès 900 femmes recrutées en Afrique du Sud et en Ouganda, le second essai est arrivé à des résultats similaires, avec une réduction du risque d’infection de 53,8 %.

Ces premiers résultats doivent maintenant être rigoureusement confirmés par des études comparant le taux d’infection chez les femmes utilisant l’anneau vaginal à celui qui sera observé dans un groupe « placebo », ne bénéficiant pas de cet outil.