vih En direct de la CROI 2018 – Session d’ouverture

07.03.18
Nora Yahia
3 min

Comme l’a évoqué la présidente de la CROI 2018, Judith Currier (Université de Californie, Los Angeles), en ouverture de la conférence, il faudra prochainement penser au sud de la Californie pour organiser ce prestigieux rendez-vous, qui en est, cette année, à sa 25ème édition.

Elle a rappelé que la CROI reste avant tout, un lieu d’échange et de partage avec une approche globale , malgré les technologies avancées de communication qui facilitent les échanges. La baisse des financements internationaux et le manque d’intérêt global sont des menaces qu’il faut contourner, si l’on veut pouvoir continuer à agir.

À ce jour, à Boston, sur 673 000 habitants, 5 725 vivent avec le VIH.

Avec plus de 1 000 abstracts sélectionnés, dont plus de la moitié proviennent des États-Unis, ces trois jours de conférence, qui réunissent 4 000 participants, promettent donc d’être riches en découvertes et en échanges .

Julie Overbaugh (Fred Hutchinson Cancer Research Center, Seattle) était la première spécialiste à intervenir lors de cette session d’ouverture. Sa présentation a souligné l’importance des collaborations internationales pour lutter contre l’épidémie, en prenant pour exemple l’essai clinique NBT (The Nairobi Breastfeeding Clinical Trial) sur la transmission mère-enfant lors de l’allaitement. Réalisée au Kenya, entre 1992 et 1998, à l’époque où les traitements n’existaient pas encore, cette étude a permis de mettre en évidence le rôle de l’allaitement dans la transmission du virus chez les nouveau-nés. Les échantillons cliniques recueillis durant cet essai sont encore exploités aujourd’hui pour contribuer, notamment, à la recherche sur les anticorps neutralisants. Ce sujet sera d’ailleurs bien approfondi pendant la conférence, à travers de nombreuses sessions.

La deuxième intervenante, le Dr Elisabeth Bukusi (Kenya Medical Research Institute) a exprimé, quant à elle, un message d’espoir. En racontant son parcours personnel, ainsi que les projets qu’elle dirige au Kenya, elle a souligné l’importance d’améliorer les facteurs sociaux, qu’il s’agisse de la précarité ou de la violence liée au genre, et de donner accès aux nouveaux outils de prévention, comme la PrEP, afin d’améliorer le quotidien des personnes qui vivent avec le VIH ou qui y sont exposées.

Pour finir, le groupe YOU SHALL LhiV 2: ZERO de Nashville a livré une belle performance, tout en émotion. Mêlant témoignages et chansons, les cinq interprètes ont su relayer la parole des personnes vivant avec le VIH, ainsi que celle de leurs proches, pour conclure sur un message essentiel : parvenir à ZÉRO contamination.

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