vih Retour sur la 3e journée de l’IAS à Mexico City

24.07.19
3 min

La première journée de la conférence a commencé par une plénière au cours de laquelle le Dr Gloria Maimela de l’Afrique du Sud a présenté les défis et les limites des actions proposées pour arriver au dernier des 3 objectifs « 90 » de l’ONUSIDA, correspondant à l’atteinte d’une charge virale indétectable chez 90% des personnes sous traitement ARV. Les longues attentes dans les centres de santé et les rendez vous répétés, jusqu’à 13 par an, ne sont pas des conditions favorables au maintien dans les soins. Il faut au contraire s’adapter au quotidien des personnes pour favoriser l’adhésion aux traitements antirétroviraux et décentraliser les services au plus proche des personnes concernées.. Paula Cannon de L’Université de Southern California, a quant à lui expliqué les différentes étapes de la modification des cellules souches et du génome humain en cours d’investigation dans le cadre de la recherche sur le VIH. Asa Radix du Centre de santé communautaire Callen-Lorde de New York a donné quelques pistes pour mieux intégrer les problématiques des personnes transgenres dans les efforts de la riposte au VIH.

Chris Beyer, l’ancien président de l’IAS, et directeur de recherche à John Hopkins, a présenté des données qui laissent croire que les problèmes de résistances aux ARV ne sont pas limités aux pays à ressources limités. L’étude HPTN078 mené dans 4 villes des Etats unis (Atlanta, Baltimore, Birmingham et Boston) a recruté des HSH n’ayant pas une charge virale indétectable, avec l’objectif de proposer un accompagnement rapproché afin d’accroitre leur adhésion aux ARV. Les 144 participants sont à 90% des personnes noires ; avec, a minima, un niveau d’étude secondaire, et des revenus modestes. Les résultats sont surprenants ! L’accompagnement n’a pas amélioré le contrôle global de la charge virale. Est-ce parce que l’accompagnement proposé n’a pas eu de valeur ajoutée par rapport à ce qui est proposé dans les cliniques ? Ou est-ce que les participants ont développé une résistance aux ARV ? Des analyses virologiques sont prévues pour mieux comprendre ce résultat.

Suite à des données présentées à la dernière conférence de la CROI suggérant que le dolutégravir (DTG) induit une prise de poids, les études NAMSAL et ADVANCE présentées ce jour confirment clairement cet effet. De plus, la prise de poids est plus importante dans les cas où le DTG est associé avec le TAF.

Du côté de la recherche fondamentale, à la session abstract, Jonathan Carn de Case Western University, a présenté des données très intrigantes : chez les femmes en âge de procréer, les estrogènes bloqueraient la transcription de l’ARN du VIH et donc la dissémination de l’infection.

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